Une mesure qui menace la survie même du pluralisme radiophonique en France.
« Le FSER n’est pas une subvention, c’est une garantie démocratique. Depuis quarante ans, il assure le pluralisme radiophonique dans les territoires ruraux, ultramarins et urbains, au même titre que l’audiovisuel public garantit l’accès à l’information nationale. »
Le FSER, qui soutient plus de 750 radios associatives, verrait son budget passer de 35 à 19 millions d’euros.
Une baisse brutale qui, selon Sylvain Delfau, « n’est pas une mesure d’économie, mais un choix politique ».
« C’est le budget du silence. On veut faire taire la démocratie dans les territoires. Invisibiliser les gens, les cultures, les langues. Ce n’est pas une question d’argent : l’argent, il y en a. Il suffit d’aller le chercher du côté des gatekeeper, qui profitent gratuitement de nos contenus et de nos audiences. »
Dans la majorité des radios associatives, les conséquences seraient immédiates : réduction d’emplois, fin de nombreux projets d’éducation aux médias, moins de micros tendus.
« Aujourd’hui, trois salariés, une alternante et une cinquantaine de bénévoles font vivre la radio que j’ai co-fondé. Si le FSER est amputé de 44 %, c’est la disparition d’emplois, mais aussi de tout un travail d’éducation, d’inclusion et de lien social. »
Les radios associatives, présentes dans tous les territoires, forment chaque année des centaines de jeunes animateurs, techniciens et journalistes.
Elles participent également au déploiement du DAB+, le futur de la radio numérique. Sans elles, « c’en est terminé du DAB+ », alerte Sylvain Delfau.
« Cibler les radios associatives, c’est s’attaquer à toutes les radios. Si une partie du multiplex ferme, tout le monde paie la facture. C’est une cascade qui fragilisera aussi les radios commerciales. »
En conclusion, le président du SNRL appelle à une réaction forte du Parlement :
« Nous demandons la sanctuarisation du FSER. Ce fonds n’est pas une dépense : c’est une assurance-vie démocratique. Supprimer cette dotation, c’est supprimer des voix, des visages, des territoires entiers du débat public. »
Le FSER, qui soutient plus de 750 radios associatives, verrait son budget passer de 35 à 19 millions d’euros.
Une baisse brutale qui, selon Sylvain Delfau, « n’est pas une mesure d’économie, mais un choix politique ».
« C’est le budget du silence. On veut faire taire la démocratie dans les territoires. Invisibiliser les gens, les cultures, les langues. Ce n’est pas une question d’argent : l’argent, il y en a. Il suffit d’aller le chercher du côté des gatekeeper, qui profitent gratuitement de nos contenus et de nos audiences. »
Dans la majorité des radios associatives, les conséquences seraient immédiates : réduction d’emplois, fin de nombreux projets d’éducation aux médias, moins de micros tendus.
« Aujourd’hui, trois salariés, une alternante et une cinquantaine de bénévoles font vivre la radio que j’ai co-fondé. Si le FSER est amputé de 44 %, c’est la disparition d’emplois, mais aussi de tout un travail d’éducation, d’inclusion et de lien social. »
Les radios associatives, présentes dans tous les territoires, forment chaque année des centaines de jeunes animateurs, techniciens et journalistes.
Elles participent également au déploiement du DAB+, le futur de la radio numérique. Sans elles, « c’en est terminé du DAB+ », alerte Sylvain Delfau.
« Cibler les radios associatives, c’est s’attaquer à toutes les radios. Si une partie du multiplex ferme, tout le monde paie la facture. C’est une cascade qui fragilisera aussi les radios commerciales. »
En conclusion, le président du SNRL appelle à une réaction forte du Parlement :
« Nous demandons la sanctuarisation du FSER. Ce fonds n’est pas une dépense : c’est une assurance-vie démocratique. Supprimer cette dotation, c’est supprimer des voix, des visages, des territoires entiers du débat public. »
