Un signal d’alerte pour le pluralisme et la démocratie locale
Les Locales ont rappelé à la candidate l’importance du FSER comme outil essentiel de cohésion sociale, culturelle et territoriale, garant de l’égalité d’accès à la parole publique sur tous les territoires. Elles ont également insisté sur la nécessité de sécuriser durablement ce fonds, pour éviter qu’il ne devienne une variable d’ajustement des arbitrages ministériels.
Alors que la Commission des finances de l’Assemblée Nationale a adopté le vendredi 7 novembre un amendement de rétablissement du FSER à son niveau de 2024 venant confirmer celui voté le 29 octobre par la Commission des affaires culturelles et de l’éducation, les Locales appellent l’ensemble des forces politiques à poursuivre cet effort collectif et à transformer ces avancées parlementaires en engagements budgétaires fermes.
Réduire le FSER de près de la moitié, c’est affaiblir la démocratie locale et fragiliser la diversité médiatique au moment même où la société a besoin de voix libres, indépendantes et ancrées dans les territoires. Sécuriser son financement, c’est défendre le pluralisme radiophonique et médiatique, la cohésion sociale et la vitalité culturelle de notre pays.
Appel aux candidats et forces politiques
Les Locales appellent ainsi l’ensemble des formations politiques à prendre position clairement sur la pérennisation du FSER et sur leur vision du pluralisme médiatique, de la décentralisation de l’information et du rôle des médias d’intérêt général.
Leurs représentants des Locales invitent donc l’ensemble des responsables politiques et leurs équipes à les rencontrer pour échanger sur ces enjeux essentiels à la démocratie française. Les radios associatives représentent une richesse culturelle française inaliénable qu’il s’agit de préserver pour l’avenir.








