En pleine période d'information sur les dispositifs de déconfinement, l’animateur de service, très choqué, s'est aperçu en entrant, de la dégradation totale du studio à l'aide d'un extincteur qui a rendu hors d'usage tout le matériel technique. La gendarmerie et les techniciens en identification criminelle, sont venus enquêter afin de remonter la piste des vandales. Ceux-ci ont considérablement abîmé le matériel qui permettait à cette radio d'être entendue dans le massif montagneux du Pilat dans le département de la Loire, et sur le bassin d'Annonay en Ardèche.
Les saboteurs ont laissé leur signature : deux croix gammées et l'inscription « 1488 » à la peinture. Pour Patrice Berger « Nous ne nous expliquons pas cette attaque, mais elle était manifestement ciblée. Nous allons continuer notre travail d'information et de culture. En cette période si difficile, c'est un travail de contact de soutien et d'amitié entre les gens. Nous allons rebondir très vite. »
Créée en 1996, Radio d’Ici est gérée par l’association Radio Piraillons. La station, installée dans une ancienne école privée, forte de quatre salariés et de dizaines de bénévoles, a gagné trois fréquences (Saint-Julien-Molin-Molette, Burdignes et Annonay en Ardèche) touchant désormais une population de 50 000 personnes.
Pourquoi une telle attaque contre une radio rurale connue pour son travail de lien social et d'éducation populaire ? C'est l'inscription « 1488 » qui devra orienter les enquêteurs. Cette inscription, le « Fourteen Words », est plutôt utilisé aux Etats-Unis par les groupes néo-nazis et suprématistes, un signe de ralliement négrophobe, imaginé par Georges Lincoln Rocwell, le fondateur du Parti Nazi Américain (ANP). Celui-ci dispose d'un lobbyiste actif au Congrès, John Bowles. Bowles entretien des liens en Europe au travers de la Wold Union of National Socialists, dont la section française a été dirigée par Daniel-Louis Burdeyron, l'avocat du négationniste Robert Faurisson, basé dans le département limitrophe du Rhône.
Le Syndicat National des Radios Libres appelle à la solidarité envers Radio d'Ici et le village de Saint-Julien Molin Molette, et à la vigilance face aux sabotages violents visant les médias de proximité.
Source : https://www.ouest-france.fr/medias/une-radio-locale-vandalisee-avec-des-inscriptions-nazies-6830698
Les saboteurs ont laissé leur signature : deux croix gammées et l'inscription « 1488 » à la peinture. Pour Patrice Berger « Nous ne nous expliquons pas cette attaque, mais elle était manifestement ciblée. Nous allons continuer notre travail d'information et de culture. En cette période si difficile, c'est un travail de contact de soutien et d'amitié entre les gens. Nous allons rebondir très vite. »
Créée en 1996, Radio d’Ici est gérée par l’association Radio Piraillons. La station, installée dans une ancienne école privée, forte de quatre salariés et de dizaines de bénévoles, a gagné trois fréquences (Saint-Julien-Molin-Molette, Burdignes et Annonay en Ardèche) touchant désormais une population de 50 000 personnes.
Pourquoi une telle attaque contre une radio rurale connue pour son travail de lien social et d'éducation populaire ? C'est l'inscription « 1488 » qui devra orienter les enquêteurs. Cette inscription, le « Fourteen Words », est plutôt utilisé aux Etats-Unis par les groupes néo-nazis et suprématistes, un signe de ralliement négrophobe, imaginé par Georges Lincoln Rocwell, le fondateur du Parti Nazi Américain (ANP). Celui-ci dispose d'un lobbyiste actif au Congrès, John Bowles. Bowles entretien des liens en Europe au travers de la Wold Union of National Socialists, dont la section française a été dirigée par Daniel-Louis Burdeyron, l'avocat du négationniste Robert Faurisson, basé dans le département limitrophe du Rhône.
Le Syndicat National des Radios Libres appelle à la solidarité envers Radio d'Ici et le village de Saint-Julien Molin Molette, et à la vigilance face aux sabotages violents visant les médias de proximité.
Source : https://www.ouest-france.fr/medias/une-radio-locale-vandalisee-avec-des-inscriptions-nazies-6830698
L'équipe sur place nuit et jour : de gauche a droite, l'écrivain Louis Perego, fondateur de la radio et secrétaire de l'association, Frédérique Monod, Directrice, et Morgan Canin, l'animateur technico-réalisateur.
Entretien avec Patrice Berger, président de Radio d'Ici, par Eric Lucas, délégué national au SNRL Radio libre française victime d'une agression néo-nazie: entretien en anglais avec Patrice Berger, président de Radio d'Ici par Denise Barstow de Fréquence-Sillé
Neo-Nazi aggression against a french community radio: interview in French with Patrice Berger, president of Radio d'Ici, by Eric Lucas (SNRL: Syndicat National des Radios Libres) Neo-Nazi aggression against a french community radio : interview in English with Patrice Berger, president of Radio d'Ici by Denise Barstow (Fréquence-Sillé)
Neo-Nazi aggression against a french community radio: interview in French with Patrice Berger, president of Radio d'Ici, by Eric Lucas (SNRL: Syndicat National des Radios Libres) Neo-Nazi aggression against a french community radio : interview in English with Patrice Berger, president of Radio d'Ici by Denise Barstow (Fréquence-Sillé)
entretien Patrice Berger Radio d'Ici agression néo-nazie mai 2020 français.MP3 (7.27 Mo)
interview Patrice Berger Radio d'Ici neo nazi aggression may 2020 english.MP3 (4.19 Mo)
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